Un coup comme ca (pv)

Prenant les devants, Nathanaëlle avait mené Swann jusque dans les quartiers chics, où tout le monde était beau, et diablement riche. Les jeunes et les vieux se cotoyaient, tous vetus de vetements griffés, et Nathanaëlle passait totalement inaperçue. Elle avait le parfait look bon chic-bon genre. Ce qui n'était pas le cas de Swann qui se faisait assez demarquer, mais Nathanaëlle fonca droit vers l'immeuble où elle habitait, s'engouffrant dans l'ascenceur. Elle faisait de son mieux pour ne pas dire à Swann de se taire, mais celui-ci attira l'attention des personnes presentes en parlant à voix haute, aussi Nathanaëlle le saisit-elle par la manche pour l'obliger à se baisser vers elle.

" Tais-toi donc, ici je suis la parfaite voisine de palier, riche et sans histoires, tu veux que je me retrouve à la rue? Bon sang ca se voit que tu sors de ta poubelle... " souffla-t-elle.

La phrase que Swann lui glissa ensuite à l'oreille la fit rougir, et elle detourna le regard. Malgré ses manières brusques, elle devait avouer qu'il lui plaisait bien. Il était mignon, pas tèes bien elevé, trop sûr de lui, mais craquant avec son sourire.

" C'est pour ca que je te paye Swann, c'est uniquement pour ca. " dit-elle en baissant les yeux.

La porte de l'ascenceur s'ouvrit, et elle le conduisit devant une porte blindée, qu'elle ouvrit avant de rentrer et de fermer la porte derrière Swann.
Comme d'habitude, son appartement était impeccablement rangé. Sa femme de ménage, qui se trouvait justement presente, s'inclina legèrement, et l'avertit qu'elle avait reçu du courrier, avant de quitter les lieux.

" Carmen, ma domestique. " expliqua Nathanaëlle à Swann, evitant ainsi qu'il lui pose la question. " Viens avec moi, tu vas m'aider à choisir mes fringues. "

Ne lui laissant pas le temps d'admirer la vue superbe qu'offrait la grande baie vitrée, elle lui prit la main, le conduisit jusque dans sa chambre, et le poussa sur le lit à trois places. Puis elle se dirigea vers le dressing en otant sa veste.

" Pour se balader dans les quartiers pourris que tu fréquentes, on s'habille comment? " demanda-t-elle distraitement en otant son t-shirt, se retrouvant en soutien-gorge devant le jeune homme.

Se mordant la lèvre, elle commenca à sortir des tenues plus chères les unes que les autres, hesitant sur celle qu'il fallait choisir.

" On evite les jupes courtes je suppose. " ajouta-t-elle. " Aide-moi, je veux me fondre dans la foule. "

Il n'avait pas ou peu d'éducation, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que ses manieres exaspéraient Swann. Il ne pouvait pas dire qu'il était mal ici, sur ce superbe lit trois places. De plus la vue qui lui était offerte, la poitrine de Nathanaêlle n'était pas désagréable. Le jeune homme s'alongea sur le lit, pas interessait le moins du monde par les problème de fringue de l'aristo. Si elle n'avait pas redoublé de suplications, jamais il ne se serait levé pour jeter un coup d'oeil à son armoire. Armoire était un euphémisme, on aurait pu facilement aprler de dressing, un dressing de 20 m². Un coup d'oeil latéral dans cet immence reserve à fringue et le verdict fut clair.

- " Avec ce genre de fringue, soit tu te fais dépouiller, soit tu te fais violer ... ou les deux "

La jeune femme était rester stoïque à côté de lui. En mâle qu'il était, Swann la regarda de bas en haut, en scrutant les moindre détails de sa silouhette. Il arqua un sourcil en signe de satisfaction. Charmeur à ses heures perdues, le jeune homme se raprocha dangereusement de Nathanaëlle, l'effleurant parfois de ses doigts.

- " On pourrait peut-être passé directement à la derniere partie du contrat ? Pourquoi s'ennuyer à sortir, on est bien ici non ? "

Presque violament, Swann poussa la jeune femme contre l'un des murs du dressing, ses bras positionaient de part et d'autre de sa patronne du jour, il lui était impossible de l'éviter. Prenant l'initiative, Swann l'embrassa avec fougue, laissant ses mains divaguaient aisément sur le corps à demi nue de cette petite gosse de riche. Ce n'était pas pour lui une occasion de zappé une partie de son job, mais simplement le zèle d'un ouvrier qui aime son métier. Il voulait lui faire plaisir, lui donner du plaisir .. un plaisir à 4000 €... Mais peut-être avait il fait preuve d'un peu trop de zèle, en tout cas c'est ce qu'il crut quand la jeune femme le repoussa.

Nathanaëlle n'avait pas prevue que Swann prendrait ce genre d'initiatives. Elle lui avait simplement demandé de l'aider à choisir ses vetements, et il est vrai que si elle s'était mise en soutien-gorge devant lui, ce n'était pas sans arrière-pensées. Seulement, elle n'avait pas l'habitude qu'on la bouscule, et lorsqu'elle se retrouva poussée contre le mur, son dos heurtant la poignée de la porte du dressing, elle en fut surprise. Lorsque Swann l'embrassa, avec toujours autant de fougue, elle comprit où il voulait en venir. Mais s'il esperait qu'elle se laisserait malmener comme cela il se trompait.
Elle le repoussa donc, surtout que son dos la faisait assez souffrir, avec la poignée qui lui rentrait dedans.

" T'es toujours aussi violent avec les filles? " demanda-t-elle.

Ce n'était pas vraiment une question et elle n'attendait pas de réponses, car à son tour elle le poussa contre le lit pour qu'il tombe allongé dessus, et elle s'assit sur lui pour l'embrasser à son tour. Ce n'était pas de simples baisers, tendres, mais des baisers furieux, elle l'embrassait avec force, comme pour evacuer le trop plein de colère qu'elle avait.

Sans attendre, elle lui ota sa veste qu'elle jeta à l'autre bout de la pièce, et s'attaqua à son t-shirt, qui rejoignit bien vite la veste. Sa poitrine plaquée contre le torse nu du jeune homme, elle commenca à ressentir ce qu'elle avait ressentie avec Chris, ce desir qui lui tordait l'estomac, sauf que cette fois... elle ressentait aussi de la rage. Elle ne reflechissait plus du tout, comme à chacunes de ses crises.

Sa main droite remonta dans les cheveux de Swann, qu'elle tira legerement, et sa main gauche caressait son torse. Elle le voulait, elle l'aurait. Tant pis pour les consequences.

Elle en avait sous la pédale la petite pensa Swann quand Nathanaëlle le poussa violament sur le lit. Lui qui était loin d'être doux, toute cette rage lui faisait envi, faisait monter en lui un désir monstre. Voila qu'elle l'avait délesté de sa veste ainsi que de son t-shirt. Le jeune homme plaça ses mains dans le bas de dos de la jeune femme, la caressant, puis franchis la ligne de la bonne conduite en laissant ses mains descendre avec fougue jusqu'au fessier de la gamine. Si leurs baisers s'intensifiaient, il en était de même pour leurs fougues et leurs désirs, cela ne ressemblait pas du tout à de l'amour, mais presque à de la rage. Il ne semblaient pas s'embrasser, il semblaient se battre. Swann ramena sa main droite sur la joue de la jeune femme pour appuyer d'autant plus son baiser. Reprenant leurs soufle en haletant, les deux jeunes gens se regardaient. Swann avait un regard étonné, mais un sourire aprobateur tandisque Nathanaëlle avait encore de la rage dans ses yeux.

- " Et toi t'es toujours aussi enragée ? "

Désireux de reprendre le dessus sur sa patronne, Swann empoigna la jeune femme par la taille et retourna la situation en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Assis à qualifourchon sur les hanches de sa partenaire, il ramena son visage pres de son abdomen et l'embrassa, sans fougue, mais avec sensualité, remontant doucement vers sa poitrine qu'ils embrassa également. Ses mains qui étaient restées agrippées à la taille de Nathanaëlle s'en allèrent vers ses cuisses qu'elles se mirent à caresser.

- " Faut rester zen, si tu va trop vite, c'est plus drole ... c'est mes conditions, et si tu veux passer un bon moments, il va falloir les suivres, petite "

Ses lèvres lui faisaient presque mal, tant Nathanaëlle mettait de fougue dans ses baisers, mais elle ne pouvait s'arreter. Ses crises de colère la poussaient toujours plus loin, la poussaient à franchir des limites, et Nathanaëlle n'avait jamais pu y resister. D'ordinaire, elle prenait ses calmants, et s'endormait aussitôt. Pas cette fois. Cette fois, elle evacuait sa colère.
Qu'avait dit Bandô deja? Trouver un punching ball. Elle l'avait, et elle transformerait ce punching ball en defouloir sexuel. Maintenant qu'elle n'était plus vierge, cela ne poserait pas autant de problèmes.

Swann quitta finalement sa bouche, et ils s'affrontèrent du regard un instant. Il semblait surprise, quoi de plus normal, mais approbateur.
Enragée, elle? Et encore, il ne l'avait pas vu lorsqu'elle cassait tout ce qui lui tombait sous la main.

" La ferme. " dit-elle simplement en s'attaquant à nouveau à sa bouche.

Mais Swann n'aimait visiblement pas être dominé, et il reprit vite l'avantage. Nathanaëlle se laissa faire. Après tout, elle le payait grassement, autant qu'il montre de quoi il était capable.
Ce qu'il faisait. Il n'était pas très tendre, mais Nathanaëlle ne songea même pas à protester. Pourtant, il ralentit soudain l'allure, et devint plus sensuel, ce qui fit frissonner Nathanaëlle. Elle sentit ses lèvres remonter sur sa poitrine, et sa respiration devint plus haletante alors qu'il l'exhortait à être plus zen, specifiant que c'était ses conditions. La française ne ragit même pas, ou à peine.

" Je suis pas petite... " souffla-t-elle en fermant les yeux et en rejetant la tête en arrière.

Elle cedait facilement a Swann, et ses baisers sensuel semblaient l'avoir calmé quelque peu. Le dearler comprenait que quelque chose n'allait pas rond chez cette fille, ces agressivités soudaine n'était pas ce que l'on pourrait appeller naturelles. Doucement, il dirigea ses baisers vers le bas de son ventre, son jeans barrant la continuité, le jeune homme déboutonna sans aucun regard vers la jeune femme le jeans de celle-ci. Sans prendre de pincette, il le lui retira et le fit rejoindre la veste qu'elle lui avait enlevé. Il avait beau essayer de garder son sang froid, de faire durer le plaisir, Swann devait avouer l'effet que lui procurrait Nathanaëlle, elle dut le sentir elle aussi, car lorsque le garçon leva la tête il vit un large sourire amusé sur son visage. Amusé lui aussi par la situation, il lui demanda.

- " Et ca te fait rire ? "

Embrassant lentement le bas de son ventre, Swann remonta vers les lèvres de la jeune femme. Sensuellement, il mella sa langue à la sienne, tendrement, il embrassa ses lèvres, son cou ... Chaque parcelle de son corps. Malgrè tout, et malgré que la situation ne s'y prete pas, le dealer était désireux de connaitre quelqes détails.

- " Dit moi, les gigolos de luxe sont en greve pour que tu viennes en chercher dans les coins mal famé ? "

Malgré une certaine dureté dans ses gestes, Swann faisait egalement preuve d'une douceur et d'une sensualité que Nathanaëlle appreciait grandement, car cela lui rappelait beaucoup Chris, qui avait été très tendre avec elle. Swann serait-il pareil? Elle en doutait, surtout lorsqu'il lui ota son jean sans menagement, l'envoyant valser à l'autre bout de la pièce. Même si ses baisers étaient doux, il n'avait visiblement pas l'intention d'être aussi tendre avec qu'elle que l'aurait été un amoureux.
Cependant, un sourire amusé naquit sur ses lèvres, et Swann le remarqua. Mais si Nathanaëlle souriait, c'était surtout parcequ'elle trouvait cela comique. Elle brulait interieurement, d'une fureur sans pareil, et Swann, qui était sans aucun doute habitué à être brutal avec les demoiselles, sans pour autant leur faire du mal, l'amusait.

Finalement, le jeune homme revint s'occuper de sa bouche, effacant son sourire avec un tendre baiser, et Nathanaëlle ferma les yeux, inspirant profondément, humant l'odeur de Swann, et l'espace d'un instant sa colère diminua. Elle fit passer ses bras autour du cou du garçon, mais celui-ci s'ecarta pour lui poser une question.

Nathanaëlle fronça aussitôt les sourcils.

" Ca te gène d'être le gigolo d'une fille plein aux as? C'est pas dans mes habitudes d'aller voir un type que je ne connais pas juste pour... "

Subitement, elle se mit à rougir, et le repoussa. Une bataille avait lieu en elle, colère contre raison, et elle s'efforca de se calmer pour pouvoir reflechir posément. Mais elle tremblait, elle se sentait si... haineuse à l'interieur.
Elle se tourna vivement vers Swann.

" J'ai besoin de toi, et pas parceque je ne trouve personne d'autres. Tu étais là, c'est tout. Ca aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre. Maintenant... "

Elle ota son soutien gorge, son shorty, les jeta par terre, et, les poings sur les hanches, nue, regarda sevèrement Swann.

" ... fais moi oublier ma colère. " ordonna-t-elle.